Maurice Amon : l’esthète mécène

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Féru d’art et collectionneur insatiable, Maurice Albert Amon continue à vouer à sa vie à la transmission d’œuvres des plus grands artistes de notre temps, en témoigne sa fondation éponyme la « Fondation Maurice Amon ». En juin 2017, le Musée d’Art Moderne de la ville de Paris rebaptisa sa principale salle d’exposition « Salle Albert Emon ». Focus sur la personnalité et le parcours méconnu d’un des plus ardents défendeurs des artistes contemporains.

L’enfance de l’art

Originaire de Suisse, Maurice Albert Amon doit sa passion pour l’art puis son engagement financier dans de nombreux projet artistiques à son père. Il aime à dire combien ce dernier lui a transmis le goût profond et affûté de l’art ainsi que le souci de le faire partager au plus grand nombre. Fréquemment en déplacement à Paris, le jeune Maurice Amon suivait avec passion son père qui le sensibilisait à la perception et à la connaissance de l’art de son temps.

Un patron esthète

Devenu l’héritier de la société suisse SICPA, un des leaders mondiaux en matière de fournitures d’encres de sécurité et de systèmes de traçabilité pour la monnaie scripturale, Maurice Amon a su développer l’entreprise au côté de son frère Philippe jusqu’en 2012, date à laquelle il pris la décision de fonder sa propre société d’investissement « Investmon ». Mais c’est surtout devenu une date clé dans la carrière de Maurice Amon dans la mesure où il décida de s’investir pleinement dans le monde culturel via sa Fondation Maurice Amon.

Un mécène infatigable

Inlassable voyageur et mécène de projets artistiques innovants, Maurice Albert Amon soutien en particulier les jeunes talents, militant pour la création artistique. Par exemple, il devint l’un des plus fidèles donateurs pour l’art chinois. Outres de nombreux autres engagement en tant que mécène éclairé, Maurice Amon pense déjà s’investir à Gstaad pour fonder une résidence d’artiste réunissant aussi des workshops et un atelier.

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